les arnaques des assurances

Comment éviter les arnaques des assurances ?

Plusieurs arnaques à l’assurance se profilent sur le net : hameçonnage, appels téléphoniques suspects, faux accidents, SMS frauduleux. Les malfaiteurs ne manquent clairement pas d’imagination, que ce soit sur le Net, sur la route ou même par téléphone. Dans cet article, vous saurez comment déjouer les tentatives d’escroqueries à l’assurance.

 

Escroquerie au rétroviseur cassé

 

Parmi les nombreuses arnaques à l’assurance, nous trouvons l’escroquerie au rétroviseur cassé qui n’arrête pas de faire des victimes. Souvent, les personnes ciblées sont les personnes âgées ou celles qui se trouvent seules, simulant à leur insu un accident de la circulation.

En effet, que ce soit sur la route ou dans un parking, un individu se munit d’un projectile qu’il jettera par la suite sur le véhicule de la victime, l’obligeant ainsi à s’arrêter. Le malfaiteur se sert des instants durant lesquels il s’approche du véhicule pour faire des marques sur le rétroviseur ou même sur la carrosserie.

L’individu accusera alors sa victime d’avoir accroché son rétroviseur, lui proposant donc d’établir un constat amiable. Il demandera le nom de l’assurance de la victime avant de prétendre qu’il a la même et ainsi fera semblant d’appeler l’assureur.

En réalité, il est en lien avec un complice qui leur expliquera qu’il est préférable de s’arranger à l’amiable en l’indemnisant tout de suite. Ensuite, le faux assureur prétendra que procéder de cette façon éviterait à la victime de payer la franchise dont le montant sera « très élevé ».

Dans le cas où la victime se montrerait réticente, l’escroc inventerait un délit de fuite intimidant, puisque cela pourrait mener à la suspension du permis. Une fois qu’il aura convaincu sa victime de payer le dédommagement sur place et en liquide, l’escroc l’invitera à se rendre à un distributeur avant de fuir avec la somme.

 

Comment faire alors pour éviter ce scénario ?

 

Cette escroquerie n’est pas connue de tous. Il est donc important de sensibiliser son entourage à ces arnaques. Néanmoins, si vous vous trouvez face à ces pratiques frauduleuses un jour, nous vous conseillons vivement de suivre ces règles :

 

  • Établir un constat amiable.
  • Ne jamais donner d’argent liquide.
  • En cas de doute, relevez la plaque d’immatriculation ainsi que le modèle de la voiture et contactez les forces de l’ordre.

 

Le démarchage téléphonique frauduleux

 

Un faux conseiller en assurance contacte un particulier, que ce soit via un message vocal ou SMS, et lui fait croire qu’il y a un problème urgent en lien avec ses assurances de type :

 

  • Modification du contrat d’assurance car soi-disant celui-ci n’inclut pas une garantie importante.
  • Limite d’âge du contrat dépassée.
  • Augmentation de la cotisation.
  • Coordonnées bancaires manquantes.
  • Cotisation non-payée.

 

Cependant, ce dernier appelle sans réfléchir un numéro surtaxé, ce qui permet aux malfaiteurs d’encaisser des frais surtout si un enregistrement explique que les lignes sont occupées et qu’il doit patienter. La personne derrière cette arnaque peut même en tirer les coordonnées bancaires de sa victime.

 

Comment vous protéger de tel scénario ?

 

Afin d’éviter les tentatives de démarchage téléphonique frauduleuses, veuillez veiller à vous assurer que le numéro comporte 10 chiffres et qu’il ne commence pas par 081, 082 ou 089. Également, certains numéros à 4 chiffres commençant par 1 ou 3 pourraient être en réalité des lignes surtaxées.

A cet effet, il ne faut surtout pas rappeler un numéro surtaxé dont vous ignorez l’origine. Vous pourriez également contacter votre conseiller à partir d’un numéro de téléphone figurant sur votre contrat, non pas le numéro qui vous a appelé. Enfin, les offres trop alléchantes sont souvent à prendre avec prudence.

 

Hameçonnage ou “phishing”

 

Les cybercriminels procèdent souvent par l’envoi d’un mail en se faisant passer pour de grandes sociétés (assurances, banques ou autres services administratifs). L’idée est de pousser la victime à communiquer ses numéros de carte bancaire ou autres informations à caractère personnel.

En fait, ce type de fraude est d’une grande dangerosité puisqu’elle permet aux malfaiteurs de se revêtir des apparences habituellement émis par l’entreprise (logo, nom…etc.). En effet, des grandes entreprises tel que EDF (Electricité De France), ou encore des banques à renommée, ont fait l’objet d’imitations à grande échelle.

Par ailleurs, les victimes sont souvent attirées par l’annonce d’un remboursement imprévu, ou même par une perte de coordonnées par les fameuses expressions :

« Un incident technique a causé à nos services la perte de vos coordonnées. Veuillez donc remplir le formulaire… »

« Nous vous informons que nous devons vous rembourser la somme de X Euros, veuillez remplir le formulaire en y renseignant vos coordonnées… ».

Mis à part ces emails frauduleux envoyés par de grandes entités, on peut citer la demande d’envoi d’argent en faveur d’un proche en situation difficile se trouvant à l’autre bout du monde.

 

Comment éviter d’être victime d’hameçonnage ?

 

Certes, les banques, les compagnies d’assurance et autre acteur administratif ne vous demanderont jamais de renseigner vos numéros de carte bancaire ou autres coordonnées confidentielles via email.

Ne répondez donc jamais à ce type d’e-mail, ne les transférez pas et supprimez-les immédiatement une fois que vous les recevez. Or, si le doute persiste, n’hésitez pas à contacter l’expéditeur officiel par un autre moyen.

Cependant, lors d’un paiement, pensez TOUJOURS à vérifier que le site est sécurisé. Pour cela, assurez-vous qu’un cadenas apparaît dans le navigateur et que l’adresse du site commence par « https » et pas « http ».

 

Fraude à l’assurance et fausses déclarations

 

C’est la dernière fraude à l’assurance de cet article. Effectivement, lorsqu’un fait volontaire permet à un tiers de tirer profit d’une police d’assurance de manière illégitime. Nous ne pouvons ainsi affirmer que l’assuré agit intentionnellement de mauvaise foi.

La fraude à l’assurance peut arriver lors de la souscription du contrat d’assurance : minimisation du risque comparé à la situation réelle, assurance d’un risque sur lequel un sinistre existe déjà, déclaration d’un sinistre n’existant pas, exagération pour obtenir un remboursement supérieur à ce que ça coûterait réellement, déclaration d’un sinistre provoqué par l’assuré de façon intentionnelle.

De même, ces fraudes d’un point de vue pénal, exposent l’assuré à une peine de 5 ans d’emprisonnement ainsi qu’une amende allant jusqu’à 375 000€. En cas de sinistre et de fausse déclaration, l’assureur se voit dans le droit de refuser une garantie, ou bien d’opposer une déchéance de garantie, pouvant même aller jusqu’à la nullité du contrat.